Les métiers du paramédical



Le paramédical englobe les professions de santé formées pour assurer des actes de soin sur prescription établie par un médecin, en vue de contribuer au bien-être physique, mental et social des patients. 

Le secteur regroupe une quinzaine de métiers phares, exercés à plus de 80% par des femmes.

Il regroupe 3 grandes familles de métiers paramédicaux : les métiers des soins (infirmier, puéricultrice, etc.), les métiers de la rééducation (masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, etc.), les métiers de l'appareillage et de l'assistance technique (prothésiste dentaire, manipulateur en électroradiologie médicale, etc.).

Les professionnels du paramédical sont majoritairement salariés, du secteur public, privé ou associatif. Ils travaillent dans les hôpitaux et les cliniques, les centres médico-sociaux, les maisons de retraite, les cabinets médicaux, les centres d'imagerie médicale, les laboratoires d'analyses, etc.

La plupart des métiers paramédicaux peuvent également s'exercer en libéral.

 

Les métiers des soins et de l'assistance aux soins

Les infirmiers toute spécialité confondue (infirmier anesthésiste, en bloc opératoire, en psychiatrie, etc.) participent aux soins préventifs, curatifs ou palliatifs des patients. Ils représentent la part la plus importante des professions de soin. 
Sont également inclus dans cette catégorie les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture. Ils  accompagner les personnes en situation de faiblesse dans la réalisation des actes de la vie quotidienne.

 

Les métiers de la rééducation

Diététiciens, orthoptistes, orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens, pédicures-podologues, masseurs-kinésithérapeutes participent à l’éducation ou la rééducation de leurs patients. Ils utilisent les moyens nécessaires pour traiter les troubles alimentaires, visuelles, les troubles de la communication orale et écrite, … ou pour traiter les handicaps physiques, de nature psychique, somatique ou intellectuelle de leurs patients. 

 

Les métiers de l'appareillage et de l'assistance technique

Techniciens en analyses biomédicales et manipulateurs en électroradiologie médicale exécutent des examens, à partir de prélèvements ou en utilisant des machines de hautes technicités afin de déceler toute modification de l’état physiologique du patient. Ils fournissent au médecin des éléments lui permettant de diagnostiquer, traiter ou prévenir la maladie. 
Les ambulanciers sont également classés dans les professions médico-techniques. Ils utilisent des appareils d’assistance médicale auprès des malades qu’ils transportent et veillent à leur confort et à leur santé. 

 

Se former dans le paramédical

Accessibles le plus souvent sur concours, la plupart des cursus paramédicaux sont sanctionnés par un DE (diplôme d’Etat) ou un CC (certificat de capacité), obligatoires pour exercer.

 

Niveau d’accès

- Diplôme d'Etat d’aide-soignant

- Diplôme d'Etat d’ambulancier

- Diplôme d'Etat d’auxiliaire de puériculture

 

Avec le Bac

- Certificat de capacité d’orthophoniste

- Certificat de capacité d’orthoptiste

- Diplôme d'Etat d’audioprothésiste

- Diplôme d'Etat d’ergothérapeute

- Diplôme d'Etat d’infirmier

- Diplôme d'Etat de manipulateur d’électroradiologie médicale

- Diplôme d'Etat de masseur-kinésithérapeute

- Diplôme d'Etat de pédicure-podologue

- Diplôme d'Etat de psychomotricien

- Diplôme d'Etat de puériculteur

- Diplôme d'Etat de technicien de laboratoire

- Diplôme d’ostéopathe

 

Les examens d’entrée aux concours paramédicaux portent bien souvent sur les programmes de 1ère scientifique et terminale scientifique. Si vous n’avez pas suivi ce type de cursus, où si vos études sont lointaines, il est fortement recommandé de passer par une classe de remise à niveau scientifique, proposée par certains lycées, universités ou établissements d’enseignements privés.

 

Coût des études

On trouve parfois une même formation en établissement privé et à l’université. Les frais de scolarité de certains établissements privés peuvent être élevés (de 1 200 € à plus de 8 000 € pour les écoles de psychomotriciens).

Mais diverses subventions existent : des bourses d’études ou des aides du conseil régional, par exemple. Les inscriptions aux concours sont également payantes (jusqu’à 160 €).